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L'atelier d'écriture "Parenthèses" existe depuis 2009.

Ce nouveau lieu virtuel fait écho à notre rendez-vous mensuel et convivial à la Médiathèque.

Il devrait nous permettre de semer des mots et de les mettre en culture sous forme d'écrits divers et variés, dans un plaisir partagé.

 

           

PROCHAIN RENDEZ-VOUS A LA MEDIATHEQUE DE NOTRE ATELIER D'ECRITURE :)

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NOTRE ATELIER D'ECRITURE FETE L' ARRIVEE DU PRINTEMPS EN POESIE

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PARTAGEZ AVEC NOUS UN DE VOS POEMES JEUDI 13 MARS :)

Gerard de nerval

A VOS AGENDAS !!! PRESENTATION DU LIVRE "INSTANTS DECISIFS" LE 8/03 A 15h30 A LA LIBRAIRIE DU BOULOU - LA PETITE ESCAPADE

Instants decisifs

https://www.mylibrairie.fr/66/le-boulou/librairie-la-petite-escapade-273842

 

https://www.versionscourtes.com/about-7

 

 

 

L'OUBLI : VASTE PROGRAMME

Nous étions nombreuses  jeudi pour notre rencontre mensuelle à la Médiathèque, notre groupe s'étant élargit avec la présence d'une écrivaine, d'une éditrice et d'une habitante du Boulou originaire de Suède, autour du thème de l'oubli et de la mémoire.

Myriam Granat a souhaité nous dire un petit mot sur ce thème :

"Avant de commencer, il faut séparer l'oubli et la perte de mémoire. Ce sont deux mécanismes différents. L'un est psychologique et l'autre biologique.

L'oubli psychologique peut être automatique ou volontaire.

Par exemple, dans des situations de traumatismes graves, de sidération, la personne humaine ne se rappelle plus des événements indépendamment de sa volonté. L'instinct de protection et l'instinct de survie lui permettent d'avancer dans la vie. C'est l'oubli automatique.

On peut aussi vouloir oublier sciemment un contexte, une circonstance en décidant de ne plus y penser. Il s'agit de l'oubli volontaire.

Dans les deux cas, ces événements restent stockés et gravés dans la mémoire et peuvent ressurgir à tout moment." 

L'oubli biologique, c'est différent. Il est forcément automatique. Il découle de phénomènes indépendants de la volonté humaine. Il est la conséquence de maladies qui affectent la mémoire.

En conséquence, ce thème de 'L'oubli" peut être développé dans deux directions différentes."

 

                         Nous terminerons par une petite note poétique :

N’oublie pas ceci : C’est que souvent l’amour meurt parce qu’on ne fait pas,

pour le conserver, tout ce que l’on avait fait pour l’inspirer.

Alfred de Musset

 

 

 

 

 

PROCHAIN RDV JEUDI 13 FEVRIER - 14H30 A LA MEDIATHEQUE SUR LE THEME DE L'OUBLI

L oubli

La mémoire :   A voir sur youtube :)  https://www.youtube.com/watch?v=4rOT336UBmA

Comment définir la mémoire en philosophie ?

La mémoire c'est donc la faculté de se souvenir c'est-à-dire, pour Aristote, de former des images qui se rapportent au passé. La réminiscence, c'est une activité de recherche mémorielle.

Aristote la présente comme un exercice. La mémoire est partagée par tous les êtres vivants qui perçoivent le temps.

C'est quoi l'oubli en philosophie ?

Le philosophe considère à ce titre que l'oubli est un gardien de la vie. Il ne s'agit pas que d'une force d'inertie, mais « d'un pouvoir actif, une faculté d'enrayer ». Il soutient par conséquent qu'il est parfois nécessaire de « fermer de temps en temps les portes et les fenêtres de la conscience [...]

 

 

" MEILLEURS VOEUX A TOUTES ET A TOUS POUR 2025 "

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RETROUVONS NOUS LE 9 JANVIER 2025 A 14H30 A LA MEDIATHEQUE POUR LIRE OU ECRIRE SUR CE QUE NOUS INSPIRE LES 25 ANS DE NOTRE SIECLE

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NOTRE RENCONTRE DU JEUDI 12 DECEMBRE - THEME : OBJET INANIME AS-TU UNE AME ?

Nicole le bigot

Nicole nous a montré avec beaucoup d'émotion un petit morceau d'âme de sa grand-mère lors de cet atelier :)

 

Extrait du poème de Lamartine "Milly ou la Terre natale"

Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?

PAREIDOLIE : Phénomène psychologique nous permettant de voir des formes à la suite d'un stimulus aléatoire (Instinct de survie permettant à un bébé de reconnaître des visages).

L' homme en colère

      " L'HOMME EN COLERE "

Ce n'est pas un caillou,

C'est une pierre.

Ce n'est pas une pierre

mais un homme en colère.

Ce n'est pas un être,

C'est un coeur de pierre.

Ce n'est pas une gemme,

C'est un drôle de bonhomme.

Ce n'est pas un cristal,

C'est un miroir.

Ce n'est pas une pierre de lave

mais un mini râle. (minéral)

Ce n'est pas un galet,

C'est un pavé dans la mare.

Ce n'est pas un gros rocher

mais une terrible pierre brute.

C'est une larme de pierrre.

C'est un oeil de verre.

C'est un piège,

Une pierre à feu.

APPORTEZ OU DECRIVEZ UN OBJET IMPORTANT POUR VOUS

Voici un petit jeu sous forme de questionnaire :

J'ai .....

Je n'ai pas ....

Je n'ai plus ....

Je n'ai jamais eu ...

J'ai eu parfois ....

J'ai eu souvent ....

J'aurais encore ....

Aurai-je enfin ? ....

Il faut que j'aie .....

 

 

Les associations d'idées :

Parfois un mot nous suggère un autre mot, une sorte de ricochet ... Le sens, les sonorités, un souvenir personnel ;

c'est ce qu'on appelle la pensée associative.

C'est un mode de réflexion utile pour chercher des idées.

Amusez-vous :                         

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TAUTOGRAMME EN FOLIE

M

Mai

Mon Mirage,

Matins Magiques,

Magnifiques Mélanges,

Moments Merveilleux, Mélancoliques,

Majestueuses Montagnes,

Miroir Miraculeux,

Musique, Mélodie, Murmure

Modifiant Maintenant Même,

Mon Message.

Myriam

________________________________________________

Inimitable Amédine

Intelligente ingénue,

Incroyable, inimitable,

Inconnue inimaginable,

Intimement inévitable.

 

 

 

Nicole et Narcisse

 

Neige, névé, froid, verglas

Noël et frima enfin te voilà

Négro Spiritual est au programme

Naguère elle en nourrissait son âme

Narquois un faible rayon de soleil

Nimbé d’une aura vermeille,

Noyé dans une nébuleuse poudreuse

Ne peut que la rendre joyeuse

Nanan ! Quel bonheur sur terre !

Nenni, ce n’est plus l’enfer d’hier !

Naïve, rêvant dans ce noir de la nuit

Nicole, patiemment attendait son ami

Narcisse pourtant ne viendra pas

Non car Narcisse n’est plus là

Nul ne saura jamais pourquoi

Narcisse pour Nicole était ROI

Néanmoins ces nuits agitées de novembre

Ne peuvent que lui murmurer d’attendre

Ne pensez pas qu’après rupture la vie est finie

Narcisse ou autre, Nicole, un jour, chérira l’Ami.

Novembre s’est envolé

Nicolas le Saint est passé

Noël aussi est arrivé

Narcisse la nuit ne vient plus la hanter.

J’écris à Jackie,

 

Jeudi, 25 Juillet jour de fête pour les Jacques,

J’aurais pu, j’avoue joindre Jackie autrement,

J’avais le choix : j’affichais un SMS et le tour était joué.

J’ai jugé bon de lui justifier mon amitié.

Je n’avais qu’à jongler avec les mots :

J’ai puisé chez Jean de la Fontaine, chez Jacques Prévert,

Joseph Kessel et comme de juste Sylvain Tesson.

J’avais là de quoi faire jaillir des jeux de mots,

Juste pour que ce jour là soit marqué d’un « J » comme Joie.

Pauline,

 

Pauline parle, papote, patati patata.

Poupée parfaite, petite princesse perspicace,

Poétesse polyphonique.

Pauline pirouette, patatras pouet pouet,

Par terre, prête pour pleurer, prend peur parfois

Puis papillonne partout provocante, pour pavoiser

Par pourpre pitrerie perfide.

Photogénique pourtant, Pauline parachute poids plume

Pour plaire pleinement.

Pierre précieuse, Pauline pétille, prodigieusement passionnée

Palpite par pur plaisir.

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NOTRE PROCHAINE RENCONTRE EST PREVUE JEUDI 14 NOVEMBRE A 14 H 30 A LA MEDIATHEQUE

Voici le thème de notre prochaine rencontre : Les liens du coeur / Les liens du sang
 
Veuillez trouver ci-dessous un lien concernant ce thème pour les plus curieus(e)s.
Cliquez sur Regardez sur You Tube ci-dessous (passez la page de pub qui s'affiche)
ou utilisez le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=1NnF03r4cz0
Liens du coeur, Liens de sang
La déconstruction d'un mythe
Conférence réalisée par Emmanuelle Giroux
Philosophe
 
 
Si vous avez l'esprit joueur, nous vous proposons aussi de composer un poème en vous inspirant de celui-ci.
Vous pouvez prendre l’initiale de votre prénom pour jouer ….
Ce poème s’appelle un tautogramme.
Songeuse solitaire
Suzanne, si séduisante,
se sent songeuse soudain,
son visage séraphin,
sans sa soeur, sans sa servante,
sans savoir si ses secrets, ses songeries, son silence,
seront subtiles souffrances…
sinon surprises sacrées !    
Noël Prévost, jouer les poètes «  fleurs d’encre » 
 

NOTRE RENCONTRE DU JEUDI 10 OCTOBRE A 14 H 30 A LA MEDIATHEQUE SUR LE THEME DE LA RESSEMBLANCE

Nos échanges sur  le thème des ressemblances a eu lieu de façon assez intime mais très conviviale. Nous avons parlé des ressemblances physiques, morales, entre parents, frères, jumeaux mais aussi des personnes qui nous ont inspirées, à qui nous voulions peut-être ressembler… Ainsi ces institutrices qui donnent envie à des élèves d’imiter leur maître. Nous avons évoqué ces couturiers, ces gens célèbres qui sont imités parce qu’enviés… Ce fut l'occasion d'écouter Myriam Granat nous dévoiler un très beau texte sur le sujet.

Veuillez avancer le curseur pour atteindre le début de la vidéo !

JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024 reprise de « PARENTHESES »

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Désormais notre rendez-vous mensuel aura lieu tous les deuxièmes jeudi du mois à 14 h 30 à la Médiathèque.

JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024 reprise de « PARENTHESES » :

Atelier convivial où lecture, écriture et conversation tournent autour d'un thème défini à l'avance.

Thème retenu pour la rentrée: les légendes.

Venez nous raconter une belle légende !

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Nous accueillerons Christian Erre pour sa petite merveille « 3 contes du Roussillon »

Lecture sera faite par l'auteur lui-même, relayé par Nathalie Zanolin et Bernard Benhaïm.

Bienvenu(e)s à PARENTHESES animation mensuelle ouverte à tous :)

 

INFORMATIONS POUR LA RENTREE DE SEPTEMBRE

Notre première séance aura lieu le Jeudi 12 Septembre 2024 à la Médiathèque sur le thème de la légende et nous accueillerons Christian Erre qui viendra nous présenter son nouveau livre.

Nous sommes invité(e)s à venir raconter une légende de notre choix pour ces retrouvailles.

Désormais notre rendez-vous mensuel aura lieu tous les deuxièmes jeudi du mois à 14 h 30 à la Médiathèque.

D'autres informations vous seront divulguées à la fin du mois d'Août ... Thumbnail img 8263

"LES DEUX AMIS" DE JACKIE

Ils étaient deux amis...


Ils étaient deux amis et je ne saurais dire lequel des deux aimait le plus l'autre.
Ils étaient deux amis et j'étais leur complice. Ils m'accompagnaient, à moins que ce ne
soit l'inverse... bref, nous étions tous trois complices et je leur dois de vrais instants
de bonheur.


« Ils », c'étaient deux chiens : Usap et Pacha. Pacha le labrador que l'on m'avait
offert comme on offre un cadeau. Usap, le petit bâtard trouvé en bord de route, dans
un panier d'osier... Rien ne devait les réunir sinon le hasard.


Pacha était issu d'un chenil à La Rochelle. Acheté très tôt. Forcément, quand
on est bébé-chien, qui plus est d'une race côtée, on a, parait-il tout de la peluche
vivante qui satisfera les enfants. Moyennant une belle somme d'argent, Pacha a
intégré une famille bourgeoise qui au bout de deux mois a commencé à trouver qu'un
chien cela peut aussi embarrasser ! De plus, « ça » mange , il faut penser aux intestins
qui se vident, aux promenades pour rompre les longues séances au balcon en
attendant le retour des patrons-bobos... Et puis, lassés, on s'en débarrasse. On vous
revend le labrador ( il faut bien en tirer un petit bénfice!) devenu trop gênant on
explique aux enfants que Pacha trouvera mieux ailleurs. Beau chien certes, mais
encombrant.


C'est là que j'interviens sans le vouloir, sans avoir bougé le petit doigt ! Parce
que je traversais un vilain chagrin, une déprime sans fond, on m'offre le gentil chien-
chien. Je n'avais pas envie d'aimer sur commande. Je n'avais pas prévu d'héberger
âme qui vive. Et puis voilà le hasard a fait le reste. L'amour s'est invité, l'amour s'est
infiltré entre deux êtres que le chagrin morfondait... De qui, de lui ou de moi a le
premier aimé l'Autre ? Je n'avais qu'à être moi-même, de son côté il n'a jamais triché.
Les liens se sont vite tissés, Je dis bien les liens, pas les chaînes. J'ai toujours aimé les
chiens, ils me l'ont toujours bien rendu. C'est un bonheur auquel j'avais déjà goûté au
gré de mon adolescence, et puis au-delà.
Avec Pacha, ce bonheur-là était quintuplé. Pourquoi ? Avec lui les liens étaient
encore plus ténus. Jamais un animal ne m'a si bien connue. Il guêtait mes gestes,
anticipait mes réactions, il savait mes habitudes, connaissait mes horaires. Il
m'apportait sérénité, il m'aidait à panser mes blessures de cœur, il était patient,
présent, généreux, aimant. Je lui confiais mes états d'âme et dans ses yeux j'y lisais le
partage.


Usap « appartenait » à mes enfants. Il n'habitait donc pas chez moi directement.
Cependant il a vite compris que j'étais une alliée, une amie. Il appréciait quand je
l'emmenais en promenade, partageant ainsi avec Pacha ces moments de bonheur
intenses, où liberté, nature et jeux constituaient pour moi des monticules de souvenirs
Je m'occupais d'Usap quand ses « patrons » me le confiaient. Comme un enfant que
les grands-parents accueillent lors des week-ends prolongés... Il lui arrivait aussi de
s'échapper de chez lui pour venir rejoindre notre logis et surtout retrouver Pacha.
C'est tout naturellement qu'ils sont devenus complices, le grand et le petit. Le
racé et le bâtard. On partait tous les trois longer les bords du Tech. Ils étaient si
heureux que leurs jappements ponctuaient nos sorties. Ils couraient vers le fleuve
sachant pertinemment que je suivais leurs ébats. Parfois ils m'attendaient quand je
traînais mes pas... Le plus souvent ils se retournaient pour s'assurer que j'étais bien là,
à quelques mètres d'eux. Par jeu, je me cachais quelques fois sachant bien que leur
flair finirait par me retrouver ! Le bonheur vous dis-je, un bonheur tout simple, de
ceux qu'on ne prémédite pas, de ceux qui vous laisse des souvenirs pour le restant de
vos jours...


Ils continuaient ainsi à meubler mes moments de détente, un morceau de bois,
une branche d'arbre jeté à la volée, et les deux comparses se disputaient le trophée.
Leurs jeux, jamais violents, jamais jaloux l'un de l'autre, mais bien amis. La Fontaine
en aurait fait une fable, moi j'en ai fait mon récit. Si l'un adorait l'eau, forcément
c'était dans ses gênes, l'autre craignait la moindre éclaboussure. Mais ils allaient
heureux, savourant cette liberté, ce bonheur qu'ils me donnaient en échange.
Cela a duré une vie. Une vie de chien, cela signifie pour un labrador une
dizaine d'années. C'est court dix ans quand on aime. Pacha a commencé à décliner, la
chaleur l'éreintait, il traînait souvent la patte. S'affalait, épuisé dans l'herbe ou sur le
bas-côté. Ses yeux trahissaient son désarroi, il prenait conscience de la perte de son
autonomie et j'assistais impuissante à son déclin. Il finit par économiser ses efforts,
j'ai fini par lui donner à manger dans mes mains. Soigné, chouchouté, aimé...
Or je ne tenais pas à ce qu'il dépérisse trop, je ne tenais pas à assister à cette
déchéance physique, à sa mort lente, lui, un si beau chien, un si bon chien...
Usap savait. Usap sentait. Prévenant comme on peut l'être quand on sent que
quelqu'un vous échappe, il redoublait de tendresse vis à vis de son ami. C'est ainsi
que le petit chien, dans un ultime geste d'amour, léchait son cher labrador, comme s'il
lui enjoignait de rester beau, comme s'il lui rendait sa dignité. Pacha se laissait faire,
conscient que ce geste là c'était encore et malgré une forme de bonheur...
Pacha s'en est allé. Pour toujours. Usap est revenu chez nous cherchant comme
un fou où son compagnon avait pu se cacher. Le flair ne suffisait plus, son chagrin
était notoire. Son comportement s'est modifié, devenu triste, peiné, on pouvait
remarquer les stigmates de la douleur.
Je sais désormais que les chiens éprouvent des sentiments. Comme nous. Je
n'en avais jamais douté, maintenant j'ai la preuve.
Je subissais le regard interrogateur du petit bâtard qui avait tout d'un grand. Si
j'avais pu lui parler, lui dire des mots apaisants, je l'aurais fait. D'ailleurs j'ai bien
essayé...
Et puis un jour, seuls dans notre intimité il m'a dit léchant mon oreille « Tu
sais Pacha, je l'ai follement aimé »
Depuis ce jour, je sais aussi que les chiens savent parler.


PS : Pacha est mort dans mes bras des suites d'une piqûre létale, et Usap
repose dans le jardin de ses maîtres. Je lui ai offert une petite plaque, et souvent en
catimini je vais jusqu'à sa « tombe » pour me souvenir d'un bonheur pas tout à fait
enfui

TOUJOURS LE BONHEUR A LA UNE

Fwd reglement du concours de nouvelles 2014 le bonheur 1

Taille : 133.1 Ko

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L'annonce de ce concours de nouvelles sur le thème du bonheur par Jackie est un joli rayon de soleil dans notre ciel estival (ci-joint le réglement du concours).

Chatouillons de nos plumes les mots joyeux que nous offre déjà le bonheur d'écrire ..... 

 

RENDEZ-VOUS MARDI 4 JUIN A LA MEDIATHEQUE A 14 H 30

Notre rencontre a bien eu lieu sur le thème du bonheur.

Voici tout d'abord un texte de Jackie :

On questionne à tour de bras « c'est quoi le bonheur? ».

Il y a autant de définitions du bonheur que d'individus sur terre et d'opportunités. D'ailleurs à propos d'individus, on pourrait admettre que bien des êtres sur terre n'ont jamais goûté au bonheur.
Rien que ce constat pourrait à jamais assombrir notre bonheur. C'est pourquoi je pense que le bonheur est tellement fugace, tellement fragile, qu'il faut se contenter de savourer tous ces petits moments de grâce que nous offre la vie. La vie, la nature, les êtres humains. Oui, il me semble que pour être heureux, pour vivre un instant de bonheur, il faut indispensablement un partage.


Je ne me souviens pas avoir été heureuse seule. Ou alors c'est parce qu'une circonstance s'y prêtait : par exemple devant un coucher de soleil ou un soir de clair de lune, sous un ciel étoilé.
Le bonheur peut être simple comme un bonjour, il peut se suffire de peu de chose : un bain dans une eau calme et limpide, une bouffée de printemps, un parfum d'orage, un livre, une poésie qui semble s'adresser à vous.... et bien entendu le partage des amitiés, des sentiments, des êtres que l'on aime ou que l'on apprécie...
le BONHEUR, c'est comparable à la santé. Tant qu'on est bénéficiaire, on ne se rend pas totalement compte du bien qu'il nous procure. Sitôt que l'on vient à en manquer, on réalise à quel point il est essentiel pour l'équilibre, pour avancer, pour exister...

C'est Prévert qui l'affirme : on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va...

Et voici un texte de Nicole :

C'est la Saint-Valentin

J'ai recouvert la table d'une nappe de dentelle blanche sur laquelle j'ai disposé quelques brins de mimosas, une courte branche de fleurs d'amandier ainsi que les deux chandeliers, cadeau de mariage de Maman. J'en allumerai les bougies couleur d'amour lorsque j'entendrai résonner ses pas dans l'escalier.

Nos assiettes, nos plats en porcelaine, l'argenterie, les verres en cristal sont de sortie pour la première fois. La table est dressée, je me sens heureuse, oh combien je suis heureuse !
Revêtue de cette robe bleu nuit qu'il adore, les cheveux libérés comme il aime, je l'attends le cœur battant à tout rompre... Il est beau et si aimant mon tendre et doux mari.  Je l'aime !

Ce 14 février j'ai un cadeau merveilleux à lui offrir. Depuis ce matin  je sais que « Bébé » est commandé.
Je l'entends, il arrive, vite je cours illuminer la table, vite encore je me précipite vers la porte...
A cet instant précis le téléphone sonne, je fais demi -tour totalement affolée. Toute éberluée je décroche.

-Allô oui
-Maman tu me sembles essoufflée... que se passe-t-il ?
-Je préparais la soirée de la St-Valentin avec Papa.
-Tu vas bien Maman ?   Tu m'inquiètes !

Je respire fortement, doucement je reviens au présent.

Oh pardon mon Bébé !   Je m'étais assoupie devant la télévision, je rêvais de ton Père, tu m'as appelée juste au moment où je lui ouvrais la porte. J'aurais tant aimé le revoir et me blottir entre ses bras, ce n'était qu'un rêve je le sais, mais j'aurais tant aimé !   Une autre fois peut-être...

Allons parlons de toi maintenant, tu ne sera pas seule ce soir, tu as invité les enfants avec la petite ?

Et   Bla Bla Bla... et Bla Bla Bla ...  comme à l'habitude nous allons parler une bonne heure, voire plus.
Nous sommes veuves toutes les deux à des centaines de kilomètres de distance.

Ce soir le soleil est au bout du fil...


L'année d'après …

Alors que mon esprit errant voguait vers la lune
Par le vent soufflant vint me frôler une plume
Oh me dis-je c'est demain la Saint-Valentin
A mon tendre Époux je pensais soudain
La présence et l'amour de ceux que l'on aime
Par la  plume volant se veulent éternels

Enfin le texte de Nathalie :

Beny bocage,

Âge de l’enfance,

Tel un sommet de l’Himalaya,

Tu faisais naître en moi,

Le vertige de l’escalade.

Je me tournais alors vers l’horizon,

Me promettant qu’un jour viendrait

Où j’irai loin, bien plus loin,

Que le bout du monde.

Je restais là de longues heures,

Fascinée par le point minuscule,

D’un horizon tout rond et tout nu.

Que soit Beny le jour

De mon retour en conquérante

Dans le bocage de mon enfance.

 

NOTRE RENCONTRE DU VENDREDI 10 MAi SUR LA RAMBLA

Nous remercions Jacques, gérant de la Créperie, de nous avoir accueillies dans son restaurant au Boulou pour nous conter avec verve le récit aux saveurs exotiques de son séjour en Guyane, le tout agrémenté de délicieuses crèpes ...

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https://www.guyane-amazonie.fr/patrimoine-et-memoire-de-guyane-voyagez-travers-le-temps

 

 

 
 
 
 

Date de dernière mise à jour : 25/03/2025

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